La taverne discrète de la garde

Une discrète taverne, dans les profondeurs du marché. C'est içi qu'aime se retrouver la garde, après de dur journée de patrouille, ou tout simplement pendant un agréable permission. On peut donc y trouver un lieu chaleureux, ou l'alcool coule à flot, et les femmes sont également nombreuse... Accès controlé pour les non-habitués.

Citoyen Nombre de messages : 64 Date d'inscription : 19/11/2006

La Princesse entra dans la taverne, suivie de Léon. Elle savait que les regards s'étaient tournés vers elle. Elle eut même peur qu'on ne la reconnaisse. Une Princesse n'avait pas sa place dans une taverne. Du moins c'était ce que pensait les gens de la cour!

Sybille arrêta et attendit que Léon la dirige vers un endroit plus calme.

Alors que tout les regards étaient tourné vers la princesse, ceux-ci furent immédiatement rassurés quand il virent la figure familière de leur chef. Léon si il n'était pas vraiment habitué ne rechignait pas à venir boire une petite choppine de temps en temps... Mais pas plus pour rester toujours alerte.

Amusé de voir pour la première fois Léon amener une femme dans la taverne, personne ne s'en occupat plus, puisque c'était chose courante parmi les clients. La taverne en proposait elle-même quelques-unes...

D'un signe Léon fit signe au propriétaire des lieux qu'il allait dans l'arrière cours, et qu'il ne souhaitait être dérangé en aucun cas.

-Nous serons bien tranquille la derrière et ces clients nous garantissent de plus une proctection absolu.

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Sybille se laissa entrainer par Léon jusque dans l'arrière cours et lorsqu'ils y furent, elle se retourna face à lui.

-J'ai beaucoup pensé à vous depuis que vous m'avez aidée...Quand vous n'êtes pas là, votre présence me manque. Je devais vous voir pour vous dire tout cela en face!

La Princesse prit la main, grande et robuste, de Léon et l'apporta à ses lèvres en fermant les yeux pour y déposer un léger baiser.

Léon était profondément touché par les paroles de la princesse, de plus il ressentait les mêmes sentiments à son égards.

-Princesse, moi qui ne vivait jusqu'a maintenant que pour mon devoir envers le roi, avec vous j'ai la sensation d'avoir trouver quelque chose de plus important à proteger à mes yeux que le royaume... C'est votre beauté et votre sourire que j'aimerait voir toujours.

Léon qui n'avait guère l'habitude de ce genre de sentiment se sentait pourtant pret à cet instant à laisser parler son coeur pour la première fois depuis bien longtemps, malgré la différence de rang qu'il y avait entre eux.

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Sybille était transportée par les paroles si réciproques de Léon. Elle sourit et ses yeux se remplirent de larmes de joies. Elle n'avait jamais eu l'occasion de se laissée bercée par le doux sentiment amoureux, cachée qu'elle était à cause de sa maladie. Elle savait qu'elle pouvait mourir à chaque crise et elle craignait de faire souffrir ceux qu'elle aime par cette mort prématurée. Toutefois, elle ne pouvait ignorer son coeur qui lui criait de se jeter dans les bras de Léon et d'y rester blottie pour toujours.

-Léon, je ne veux plus ressentir le vide de votre absence...je ne peux être avec vous en permanence, mais je ne peux faire autrement que vous offrir mon coeur. Si je peux vous y garder, je me sentirai moins seule...beaucoup plus vivante!

Léon heureux de partager un tel moment de bonheur avec la princesse se confronta tout à coup à la dur réalité qu'était leurs conditions respectives.

-Malheuresement le chef de la garde que je suis ne s'appartient pas... J'appartient entièrement au royaume, et vous êtes un princesse... Je souhaite autant que vous rester à vos cotés chaque seconde, mais...

Léon baissa les yeux, tellement il était inutile d'expliquer quoi que ce soit. Rien que pour pouvoir passer ce moment ensemble ils avaient tout deux du fuir leur fonction et le château.

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Sybille regarda Léon sans trop savoir quoi dire, elle non plus. Pour toute réponse, elle l'embrassa. Quand ses lèvres quittèrent celle du chef de la garde, elle sut qu'elle trouverait un moyen.

-...Je vous en prie, ne soyez pas pessimiste...Je vous donnerai d'autres rendez-vous et passerez à l'Académie, là ou personne de ma famille ne se rend jamais...ou presque...Nous pourrons nous voir si nous n'attirons pas les regards. Je sais que cela est possible.

La jeune femme tentait de se convaincre et souhaitait de tout coeur que Léon soit de son avis. Elle qui n'avait pas eu droit au bonheur, c'était comme le lui offrir sur un plateau d'argent qui auquel elle ne pourrait pas toucher. Elle reffusait que ça lui soit interdit, pour une fois qu'elle pouvait le connaître.

-Léon je vous en prie, dites-moi que nous pourrons nous revoir...

-Rien au monde ne pourrait l'empecher, même si pour cela je doit aller à l'encontre du roi ou de tous les Hommes... De plus ma seigneurie n'est jamais visité par aucun officiel ou étranger nous pourriont toujours y fuir dans le pire des cas. ne vous inquiétez pas on ne devient pas chef de la garde royal sans avoir quelques relations. peut-être même que le roi ne serait pas contre notre union... Après tout j'ai tout de même été annoblit.

Léon regarda la princesse avec un regard qui en dit long sur sa détermination à toute épreuve, pour lui prouver que jamais il ne serait séparé.

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Sybille sourit et embrassa Léon de nouveau.

- Mon frère est très axé sur le protocole, comme le lui a montré notre père...mais je crois qu'il aurait peur. Il ne voudrait pas que je tombe amoureuse...ou bien qu'un homme tombe amoureux de moi...parce qu'il a peur que ma maladie s'aggrave et que je me sente blessée de laisser mon aimé derrière moi...Il ne veut pas non plus que celui que j'aime soit déchiré par ma mort...vous savez, il reste toujours une possibilité que la maladie m'emporte prématurément...

La jeune Princesse fit un pas en arrière comme si elle s'attendait à ce que Léon la repousse. Elle savait pertinemment qu'aucun homme ne voulait perdre sa dulcinée, et qu'aucun homme ne voudrait d'une femme à la santé fragile.

-Peur que la maladie vous importe prématurement ? Allons en vous regardant et en me regardant, il semble assez évident que celui qui est le plus proche de quitter cette terre c'est de moi qu'il s'agit... Et pas seulement à cause de mon âge, mais aussi à cause de mon métier. Mais trève de sombres paroles, il nous faut regarder les années qui s'ouvrent devant nous...

Après un court instant de reflexion Léon ajouta :

-Je pense qu'il me faut tenter ma chance avec votre frère tout de même... Non que je soit certain de le persuader, mais il serait dur de se cacher de tous... Je ne veut pas me cacher.

Léon se rapprocha de la princesse qui s'était éloignée, pour la ramener contre son coeur.

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Sybille sourit.

-J'admire votre courage mais j'ai peur. C'est mon frère, mais il est aussi le Roi de Naraya, ce qui fait que je dois me plier à toute décision qu'il prendrait à mon sujet. En général il prend compte de mon avis mais pour ce qui est du protocol et des traditions, il est généralement beaucoup plus ferme...

Sybille se laissa prendre par Léon et se blottit contre sa poitrine.

-Que lui direz-vous Léon? Qu'avez-vous en tête?

-Je comptait user... Voir abuser de ma position de chef de la garde. Au bout de tant d'années de bon et loyaux services on est en droit d'attendre une "récompense" même si vous êtes bien plsu que cela à mes yeux. De plus en vous prenant à mes cotés je vous substitue à l'autorité de votre frère pour qu'il puisse se préocuper plus du royaume que de sa famille et de sa soeur...

Léon se passa la main sur le visage en reflechissant.

-Au pire je pourrait organiser un tournoi avec vous-même en récompense et le gagner... Qu'en pensez-vous ?

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Sybille rit doucement.

-Non...je ne veux pas que vous vous battiez pour moi de cette façon. Mon frère acceptera surement notre amour puisque vous êtes presque de la famille après tant d'année au service de mon père. Je sais que Démérick reconnait en vous plus qu'un chef de la garde...

La Princesse regarda Léon dans les yeux.

-Je dois rentrer au château. On s'inquiètera bientôt de mon absence...Voulez-vous m'accompagner? On ne vous en tiendra pas rigueur à cette heure. Vous n'aurez qu'à dire que vous m'avez trouvée, errant dans les rues de la ville...

Sybille éclata de rire, un rire mélodieux, un baume sur le coeur. Elle posa sa main droite sur la joue de Léon et l'embrassa doucement.

-Je ne pense pas avoir besoin d'excuse pour vous accompagner... Aucun de mes gardes n'oserait me questionner. C'est donc avec plaisir que je vous accompagne jusqu'a château... Vous m'excuserez en revanche de ne pas vous tenir le bras mais j'espère que vous ne m'en tiendrait pas rigueur...

Léon eut un grand sourire plein de tendresse à la princesse.

-Sortons par la porte de derrière inutile de repasser par la taverne, il y a un chemin discret.

Citoyen Nombre de messages : 64 Date d'inscription : 19/11/2006

Sybille sourit et enlaça une dernière fois Léon.

-Quand nous reverrons nous?

La Princesse n'était pas partie qu'elle avait déja hâte à la prochaine fois.

-Très bientot je l'espère... Tant que la situation du chateau est stable et que la paix est en Naraya je trouverait toujours le temps pour vous voir...

Léon savait qu'il pouvait compter sur sa garde pour ne pas être dépendant de lui au quotidien et que ses gradés faisait un excellent travail. Ce qui ne l'empechait pas de passer énormement de temps sur le terrain d'entrainement, auprès du roi pour les audiences et en bien d'autres places...

Mais Léon savait que malgré ses occupations il trouverait toujours le temps pour revenir voir la belle princesse.

Citoyen Nombre de messages : 64 Date d'inscription : 19/11/2006

Sybille sourit et invita Léon à se diriger vers le château. Si elle devait être absente plus longtemps, on la chercherait et Démérick et Olrik s'inquièterait encore plus.

-Allons-y maintenant...J'attendrai un message de vous quant à notre prochaine rencontre. Faites le porter par un page du château pour que ce soit discret jusqu'à ce que vous ayez parler à mon frère...

La Princesse remonta sa capuche pour cacher son visage alors que le couple repassait devant les gardes de la taverne pour retourner au château.

» bureau du chef de la garde