Le retour de David

David avait quitté le village de la cheftaine avec l'antidote. Il était des plus heureux du déroulement de sa mission à ce point précis. La relation entre lui et ce peuple a été très profitable pour lui. Il restait cette vieille dame que David appréciait grandement. Elle savait des choses que personne d'autre ne savait.

Quoi qu'il en soit, David était sur le chemin du retour avec le pourquoi il était parti. Voila plusieurs jours qu'il était parti et cela paraissait à sa barbe qui avait poussée grandement. Il se situait maintenant entre le village d'Inukshuk et la tour des prisonniers, tout près de la foret. Il avançait de bon train avec son cheval, espèrant pouvoir arriver dans deux jours. Il faisait maintenant presque nuit sur la plaine, le soleil était entre chien et loup. David se disait que s'il ne s'Arrêtait que pour se reposer quelques heures, il pourrait gagner suffisamment de temps pour arriver plus tôt. Il décida donc d'aller sur le bord de la forêt pour aller camper, question de manger et de se reposer un moment.

Il installa donc un mini-campement, ne prenant même pas le temps d'enlever la selle du cheval. Il s'appuya sur le dos d'un arbre et il mangea un peu. David ferma les yeux un moment pour se reposer.

Un peu plus tard, David se leva en sursaut. Il faisait désormais nuit et le silence règnait sur le rebord de la forêt. Il s'apprêtait à se rendormir encore quand il entendit ce qui semblait être des rires. Au début, il croyait rêver. Mais lorsqu'il se concentra à nouveau et il entendit encore des rires.

Il se dit au fond de lui que les étrangers c'était ce qu'il y avait de plus difficile à gérer. Soit qu'ils peuvent être très sympathiques ou bien ils peuvent être sympathiques pour mieux vous voler. Donc, David décida d'aller voir.

Il avança lentement vers les bruits. Plus il avançait, plus une lumière se faisait forte, comme si on avait allumer un feu. David prit soin de ne pas faire de bruit. Il grimpa une petite butte et un peu plus loin en bas, il vit ce qui avait attiré son attention. C'était un petit camp, fait d'hommes qui riaent entre eux. Ce petit groupe aurait bien pu paraitre des plus sympathiques, voir normal. Mais lorsque David vit l'arsenal et surtout, le sujet de conversation des hommes qui se vantaient d'avoir tranché les gorges de 35 hommres chacun, David se dit que peut-etre, il y avait un problème. Il n'était pas écrit dans leur front qu'il s'agissait de brigand ou de barbares, mais les indications étaient assez bonnes.

Soudain, David entendit des pas derrière lui. Il se leva et alla contre un arbre. L'obscurité était son allié, une arme pour demeurer invisible aux yeux des hommes non vigilant. Au bout de quelques secondes, l'homme finit par passer à côté de lui. Une sentinelle! David aurait bien voulu le laisser partir en vie, mais lorsque celui-ci s'arrêta sur place pour faire un tour, il tomba nez à nez avec David. Sans hésitation, David sortit sa dague pour la planter dans la gorge de la sentinelle. David retint l'homme pour ne pas qu'il tombe avec trop de vigueur.

Il en profita même pour mettre quelques feuilles mortes sur sa victime, tentant de le camoufler un maximum. Soudain, il entendit d'autres pas derrière lui, plus éloignés cette fois. David se planqua à nouveau contre un arbre. L'homme devait être à 20 mètres, pas moyen de partir sans se faire remarquer.

David se pencha pour fouiller au sol et il fut satisfait une fois qu'il eut trouver ce qu'il cherchait. Un caillou gros comme son poing. Il le saisit et il sortit de sa cachette. Il le lança de toute ses forces en direction de l'homme, l'atteignant derrière la tête et il tomba au sol, inconscient. Mais, le problème était que l'homme portait un casque, alors un énorma fracas métallique se fit entendre dans la forêt. Il sut que les hommes savaient qu'il se passait quelques choses quand les rires cessèrent et qu'il entendit les exclamations des hommes sous les épées qui sortaient des fourreaux.

Voulant profiter du fait qu'il était seul et qu'il se déplaçait rapidement, David ne les attendit pas. Il fonça à toute vitesse, sous un pas de loup, vers la sortie de la forêt, espérant que l'obscurité le camouflerait le temps de sa sortie.

Par chance, rien ou personne ne semblait l'avoir poursuivit. Il fit son cheval et il fut heureux de voir qu'il ne l'avait pas désellé. Il sauta sur son destrier et il partit à grande cours en direction du chateau, oubliant pour un bref moment la fatigue qui ne faisait que s'accumuler en lui.