Sur la route (David et Nathan)

[hrp : Je t'en prie, c'est qu'on hésite à avancer le rp quand quelqu'un manque, je saurais pour la prochaine fois ^^]

Bien évidement, Eléonore avait été incapable de prêter la plus petite part d'attention à sa tante dans cet état demi-conscient.
Elle n'eut la capacité de reprendre ses esprits, qu'une fois David éloigné d'elle, alors qu'il courait au front.
Le voir partir... Encore ... Une fois de plus... Mais que lui prenait-il ? ' Ne pas être égoïste ' , non ... ... L'homme vaillant ne l'était pas... Elle non plus... Mais cela la rendait-elle plus heureuse ?
Eléonore en avait vraiment marre de toutes ses appréhensions qui l’assaillaient, tous ses doutes qui s’insinuaient, tous ses trous dans sa tête qui n'en finissaient pas de la travailler.
Mais, elle se ressaisit, aussi vite qu'elle le pu... Aussi vite qu'elle sentit qu'elle n'était pas seule, sa tante étant à ses côtés .. toujours ! Se reprendre, il le fallait vraiment qu'elle le fasse !

En conséquence, elle se retourna à elle, la douce Verena qui s'enfermait silencieusement dans la concertation.
Eléonore ne comprit l'éclat luisant dans les yeux de Verena, ils semblaient si... mélancoliques, une expression trop peu fréquente en elle pour que n'importe qui la connaissant un tant soi peu s'en inquiète.
Eléonore se demanda si son attitude y était peut être pour quelque chose ?
Ou bien, la bataille qui faisait subitement rage sûrement ?
Autrement, peut être, Verena se remémorait-elle de mauvais souvenirs liés aux combats ? Tout le monde n'en avait que trop souffert de ce fléau devenu familier même à l'état de larve.
Son regard s'adoucit, retranscrivant son inquiétude et son soutien. Elle fit dos à l'entrée du village où se tenait la bataille et aposa sa main doucement sur l'épaule de sa tante :

" Ma tante... "

Elle tourna le regard une fois de plus en direction des tintements des boucliers et épées.
De sa voix très posée et calme, elle tenta de maîtriser sa crainte. Elle redoutait l'issue de cet affrontement, qu'il arrive quelques malheurs au village et ses habitants, à sa tante ou encore à elle-même, certes, ne pas craindre l'assaut d'une telle violence serait faire preuve d’inconscience. Pourtant, sa plus grande peur se dirigeait vers David, celle de revivre les mêmes instants effrayants avec lui, lors de leur première rencontre.
C'était il y a bien longtemps, le fracas des armes faisait rage dans son village ... Des pilleurs ... Eléonore faillit en mourir ainsi que son père.

" Ne restons pas là... C'est dangereux "

Au final de ses quelques mots échangés, Eléonore et Verena étaient un peu plus prises dans le chambardement de la confrontation.
Entre les cheveux sans cavaliers qui tonnaient au sol de leurs sabots, les villageois en masse qui couraient se mettre à l'abri et les assauts des combattants, Eléonore sentit faiblement la terre trembler. Les images qui vint à elle des pavés furent saccadées, aux même rythme que ces tambourinements. Mal soutenue par ses jambes, elle chuta pour finalement se retrouver à genoux. Elle se secoua la tête vivement comme pour remettre en place sa vue troublée, puis elle se redressa avec l'aide de sa tante.

Par la suite, elle regagna avec Verena l'arrière des murs d'une chaumière pour se préserver des éventuels passages de chevaux en trombe et d'autres jets ennemis tel que des flèches.
Présentement, dans une ambiance semi-calme, à l'écart de l'attaque, sa respiration se fit très perceptiblement de plus en plus lourde et prononcée.
Extérieurement, elle avait VISIBLEMENT un sang froid assuré. Mais intérieurement, elle était assez bouleversée, tout s'entre-mélé dans sa tête et sa gaine commença à lui provoquer une insuffisance respiratoire, ses jambes la maintinrent que très difficilement.
Se sentant bien mal en point, elle saisit fébrilement le bras de sa tante, et de son autre main, se retint la tête qui tournait. Son teint était semblable au timbre de sa voix, inquiétant au possible :

" Ver..Verena.. Je ne me sens pas bien... "

C'est alors qu'elle céda, et le moindre appui aussi faible soit-il auprès de sa tante qui la retenait debout, s'estompa.
Elle lutta autant qu'elle le put, s'adossant contre le mur et se posant assise à terre.
Alors qu'elle força pour prendre un souffle minimum, elle reprit d'une voix encore plus suppliante ces dernières paroles avant de sombrer dans le noir le plus total :

" Je ne vais ... vraiment pas bien ... Ne reste pas là .. C'est dangereux ... David ... va-t-il bien ? ... "

Le projectile que David avait fait voler dans les airs à son intention, ce même projectile qui eut heurter le flan d'un cheval, le colier qu'Eléonore lui eut offert des années en arrière, se demeurait à quelques pas, tout près des deux femmes, ignorée d'Eléonore, sans qu'elle n'eut pu avoir la chance seulement de croiser sa route du regard.

Nathan était totalement paralysé… Par la peur ?? Peut être… Sonné par la chute ?? Sûrement… Quoi qu’il en soit, il était stoïque face au danger et ça aurait pu lui coûter la vie si l’on n’était pas intervenu…

Il était moins une d’ailleurs, mais Nathan ne repris pas pour autant ses esprit, il ne les reprendrait que plus tard ne sachant pas comment il était arrivé là, son épée a la main, Sir Cartier le poussant ou le tirant pour le faire avancer…

Nathan se souvenait bien de quelque flash, d’un soldat tombé a genoux pas loin de lui. D’un autre plein de sang littéralement sur lui mort… Le paysage qui défile devant ses yeux…

Mais maintenant, il avait repris ses esprits…

« Sir… Sir Cartier… C’est bon… Lachez moi…Je vais bien… »

Nathan se défit de l’emprise de son compagnon, referma le poing sur le pommeau de sa lame et regarda autour de lui.

L’ennemi n’était plus en supériorité… Et déjà il sentait que l’attaque avait été repoussée, du moins pour cette fois-ci…

Sur la droite, un soldat de la garde Royale et Frank son écuyer repoussait deux bandits… Sur la gauche, deux autres gardes tentait de mettre a l’abris l’un des leurs blessé tout en repoussant les assauts de trois brigands… Sur la colline deux archers prenaient la fuite…

« Allons aider nos compagnons, et terminons en avec cette attaque… Elle n’a que trop durée… »

Nathan se mit a courir vers la gauche…

David lacha Nathan qui lui dit qu'il se sentait bien. Il allait l'aider à se relever quand il remarqua que Nathan l'avait fait de lui-même rapidement. Il ne restait que cinq brigands dispersés en deux groupes. Nathan se dirigea rapidement vers l'endroit où il y avait le plus de brigands. David se dirigea à pas lent vers Frank et un garde royal. Ne pas courir sur un champ de bataille si ce n'est pas nécessaire, car une chute est si vite arrivée et le pire peut en suivre. Il arriva alors que Frank avait tué son brigand et que le garde venait de désarmer le sien. Il allait lui porter le coup fatal quand David arriva pour saisir le bras du garde. Il lui dit:

- Non, ne faites pas de mort inutile.

Après ces courts mots, David saisit fermement la poigne de son épée et il l'envoya sur la tête du brigand. Un bruit de métal qui frappa le crâne d'un homme se fit entendre à bonne distance... un peu comme si deux pièces de métal s'étaient frappées. Il ajouta:

- Frank, allez aider votre supérieur, il aura besoin de vous. Vous gardien, faites moi un décompte des victimes dans les deux camps et allez demander à groupe de civil de vous aider pour ligoter les brigands inconscients.

Les deux hommes s'exécutèrent. Frank rejoint rapidement Nathan qui venait justement d'abattre les derniers brigands qui restaient (je te laisse les décrire). Maintenant, l'entrée du village était devenue calme, plus un son sauve celui des hommes éssouflés par le combat. La poussière retombait lentement, créant une genre de petite brume.

David rangea son arme et il apporta son cheval à l'intérieur de la ville pour l'attacher. Il se rendit à pied à l'endroit où il avait vu Eléonore. David était déçu de ne plus la voir. Il se rendit à l'endroit, regardant de gauche à droite pour voir où elle était. Il ne vit rien. Son regard se posa sur ses pieds et il remarqua un objet brillant. Il se pencha et il saisit le collier qu'il avait lancé à Eléonore, qui ne s'était probablement jamais rendu. Elle ne pouvait l'avoir saisi et relancer au sol, car elle y tenait tellement... du moins à l'époque. L'avait-elle saisi et laissé tomber volontairement par la suite? David ne saurait le dire, mais il tenterait sa chance une seconde fois, il en était certain.

Il accrocha la collier à son cou et il resta là, regardant le garde ainsi que quelques civils attacher quelques prisoniners que David ou d'autres avaient assomés.

Dire qu'il avait rêvé à cet instant chaque jour depuis les cinq dernières années, et voila qu'un petit groupe de brigands avait tenté de s'en prendre à eux justement à cet instant, détruisant ainsi tous les efforts de David à vaincre sa peur. Venait-il de prendre sa dernière chance, ou bien Eléonore comprennait. Mais David ne pouvait pas ignorer cette attaque et laissé les gens se faire tuer alors que David pouvait intervenir. Comment David pouvait expliquer cela à Eléonore? Mais, le pire dans toute cette histoire, c'était comment David pouvait expliquer cette absence de cinq années? Il ne pouvait rester insensible devant le mariage forcé d'Eléonore, mais devait-il lui dire qu'il avait été forcé par le père d'Eléonore, ou bien devait-il tenter de préserver le respect et l'autorité du père de la femme?

Si ce n'était que de lui, dès qu'il eut su la nouvelle, il serait venu le jour même, mais que son père lui avait simplement dit de disparaitre... David comprit qu'il n'était pas le bienvenue. Il était souvent revenu ici, juste pour revoir Eléonore... mais il avait promis de ne pas reprendre contact avec elle... alors il observait la femme, terré dans les bois, juste pour savoir si elle allait bien. Au début David remarqua le manque de sourire de la femme, qu'elle riait moins. Mais quand il était revenu de sa mission trop longue, il avait remarqué qu'elle avait changé et qu'elle semblait maintenant apprécier cet homme qui lui servait de mari. David avait-il perdu celle qu'il aimait? Alors, voilà pourquoi il ne l'avait pas revu depuis une année et voila pourquoi il avait perdu tout espoir de vivre.

Maintenant, aujourd'hui, David avait saisit sa chance de revoir, peut-etre une dernière fois, celle qu'il aimait, que ce soit pour lui dire de passer une bonne vie, mais il devait la revoir pour avoir le pardon. Il se tenait ici, debout, perdu à nouveau dans ses pensées et il venait peut-etre de perdre sa dernière chance de lui parler.

Nathan avait choisit le cotés où le danger était le plus pressant... Les deux gardes essayant d'aider leur camarade blessé, devait en même temps repouser les attaque de trois brigants. Si Nathan n'était pas arrivé, il est pratiquement certain que ces valeureux soldats serait tombé sous les coups de leurs assaillants...

Nathan arriva et frappa le premier brigants qu'il rencontra... Surprit, les deux autres détournèrent le regard une fraction de seconde, ce qui permit au deux gardes de prendre l'avantage... Pratiquement en même temps, les trois brigants tombèrent au sol, mort...

"Soignez votre camarade, nous ne risquons plus rien pour le moment..."

Puis se tournant vers Frank qui venait d'arriver...

"Vous ca va?? Bien... Ramasse les armes et les bourses si il y en a... Distribue les armes a de vaillant gars, il est possible que l'on subisse une autre attaque... Puis viens me rejoindre... Nous passerons la nuit ici..."

L'ecuyer s'activa immédiatement suivit par un des deux gardes, et Nathan se dirigea vers le centre du village, là où ils étaient arrivé avant l'attaque. Il y trouva Sir Cartier...

"Vous avez une idée pour la suite??"

Frank arriva auprès de Sir Cartier et de Nathan. Il avait regroupé les chevaux et ramasser les armes et les bourses comme demandé. Le soldat blessé avait été installé sous un arbre à l’ombre, et ses blessures furent nettoyées. Heureusement celles-ci n’étaient pas trop graves. Il pourrait sûrement reprendre la route d’ici peu…

Nathan se tourna vers son écuyer, et a son air, Frank comprit qu’il fallait prévenir le Roi de ce qui venait de se passer. Nathan s’assit sur un petit muret, laissant David à ses occupations et à ses préoccupations. Il pris une plume et un parchemin, griffonna quelques mots a l’intension du Roi. Puis il prit un autre parchemin et écrivit quelques mots pour Alice. Il laissa sécher l’encre avant de plier les deux lettres et d’y apposer son sceau pour les fermer…

Nathan donna les deux lettres à Frank…

"Vas mettre les cheveaux au repos, mange quelque chose et va te reposer... Tu partiras cette nuit pour Naraya... Nous t'attendrons ici avant de continuer notre route... Fait le plus vite que tu puisse..."

Frank s'inclina et partit effectuer les tâches qui lui avait été confiée...

David avait vu que Nathan contrôlait bien la situation. Que pouvait-il faire de plus que ce que Nathan avait déja fait. Il s'était passé ici, il y a un instant, quelque chose que David n'avait pas prévu. Qui donc les avait suivit et pourquoi? Il devait y avoir une réponse à tout cela, mais maintenant, il allait bientot faire nuit et il fallait trouver un endroit pour les hommes.

David rejoignit le groupe de soldat. Il n'était plus que trois, un ayant péri au cours du combat. David leur lança une bourse et il dit:

- Allez à l'auberge et prenez une chambre au frais du roi. Essayez de rassassiez un peu, il nous faut finir le voyage avec cet or.

Les hommes partirent en direction de l'auberge. David alla rejoindre Nathan, toujours assis au mur. David s'assit à coté de lui, pendant que Nathan terminait d'écrire et David regarda au loin le couché de soleil. Il dit en blague pour Nathan

- Vous savez, ce paysage est magnifique. Le soleil qui s'était au loin. Par contre, sauf votre respect, j'aurais bien aimé le partager avec une personne qui a moins de poil au menton

David rit de sa bonne blague et il donna un léger coup sur l'épaule de Nathan en signe de bon coeur. C'était fait maintenant, Nathan et David était des frères d'armes, des hommes qui avaient combattu pour un but unique, des hommes qui avaient versé leur sang pour ce même but.

David ajouta:

- Je pense que vous devriez aller vous reposer vous aussi. Je sais que l'auberge est moins luxueuse que le chateau de Naraya, mais au moins, vous aurez un toit et aurez un bon repas chaud avant de vous coucher.

David se tut, ne disant pas vraiment ce qu'il ferait.

Sir Cartier était venus s’asseoire a cotés de Nathan alors que celui-ci terminait d’écrire ses lettres, de les plier et de les remetre a son Ecuyer. Une fois Frank partis, david lui lanca une boutade qui fit sourire Nathan…

Vous n’êtes pas le seul a vous dire cela mon ami… Si je pouvait être au cotés de celle qui fait battre mon cœur plutôt que d’être au cotés d’un soldat couvert de sang et de boue… Le choix est vite fait…

Nathan savait ce qu’il devait au Sir Cartier… Si il était encore en vie a pouvoir blaguer en ce momment, c’était surement grace a lui… Un homme sur qui on pouvait compter…

Nathan suivit son conseil et se dirigea vers l’auberge du village, certe moins acceuillante que celle de Naraya, mais tout de même assez acceuillant pour y passer quelques nuits…

Lorsque la nuit fut tombée, un cavalier quitta a vive allure le village, foncant droit vers Naraya. C’était Frank, l’écuyer de Nathan qui partait accomplir son devoir de messager. Mais cela Nathan ne l’entendit pas, ronflant dasn son lit fatigué par les épreuve de ce voyage qui ne faisait que commencer…

David resta assis de longs moments alors que le soleil était déjà couché. Que s'était-il passé? Comment pouvait-il l'expliquer? Il avait été si près du but, mais voila qu'encore une fois, la vie en a décidé autrement.

David se leva et il se rendit à l'auberge. Les soldats avaient pris soin de prendre une chambre pour lui. Il alla dormir après avoir avalé un bon repas. Il dormit, bien qu'il n'avait pas vraiment trouvé le moyen de dormir.

Le lendemain, il se levait très tôt. Il avait encore des cernes sous les yeux. Il avait médité au reste de la mission. Car, il avait une mission en priorité. Pour le moment, à Ordeanguel, il devait faire forger une bague. Il décida donc de se lever et d'aller prévenir Nathan de la suite des choses.

Il cogna à la porte de Nathan qu'il lui disait d'entrer. David s'exécuta et il entra dans la chambre. Il lui dit:

- Désolé de vous déranger si tôt monseigneur, mais nous devons aller voir le forgeron je crois. J'ai cru entendre des coups de marteaux, alors nous pourrions y aller sur le champ pour partir le plus rapidement possible?

Aprés une bonne nuit de repos, dnas un bon lit, au chaud et protégé du vent, Nathan se leva de bonne humeur...

Le soleil se levait a peine, que déjà on frappa a la porte de sa chambre... Nathan était en train de s'habiller, et laissa entré la personne qui venait si matinalement le trouver. C'est David qui entra et qui lui rapela la raison de la visite du petit groupe ici...

Ils devaient en effet aller voir le forgerons pour faire faire une bague. C'est vrai que le combat d'hier avait quelque peu éloigné Nathan de sa mission initiale...

Nathan termina de s'habiller avant de répondre a Sir Cartier :

"Vous avez raison... Nous devrions nous préparer la suite de notre voyage... Frank, si il ne nous retrouve pas ici, saura que nous avons continuer notre route... Je ne compte pas m'éterniser ici, même si le village, malgrés la mauvaise rencontre d'hier, est assez calme... Allons trouver ce forgeron. Plus vite il aura notre commande, plus vite son travail sera réalisé, et plus vite nous pourrons reprendre la route, qui est encore longue..."

Nathan termina en entrainant david hors de sa chambre, son épée au foureau, pendant a sa ceinture...

Ils descendirent tout deux dans la grande salle de l'aubrege où se trouvaient déjà deux des soldats qui les accompagnaient. Le troisième entra a ce moment avec un pigeon qu'il avait placé dans une petite cage et un message en main.

Nathan lu celui-ci et fut ravis de découvrire qu'Alice pensait encore a lui et qu'elle s'inquiétait pour lui... Elle lui donnait un moyen de lui répondre et ce avec rapidité... Elle se trouvait a lancrais? Mais pourquoi?? Pourquoi avait elle quitté le château??

Nathan demanda une bollée de cidre et un morceau de pain pour déjeuné et invita David a en faire autant en s'attablant a la table des soldats...

"Un petit déjeuné, ca ne vous fera pas de tord, et puis le forgerons ne s'envolera pas..."

[David, n'hésite pas a avancer jusqu'a notre rencontre avec le forgeron...]

David acquiesa de la tête. Il était vrai que de manger pour prendre des forces ne leur ferait surement pas de tort, pour ne pas dire l'inverse même. Donc, David se tira une chaise et il se commanda la même chose que Nathan. Mieux vallait manger avant de partir. Et encore, même David ne savait pas quand ils partiraient.

Le déjeuner se déroula sans grande aventure, ce qui faisait changement. Il discutait vaguement de l'attaque d'hier, tenter de comprendre d'où il venait et que voulait-il, mais il parlait également du soldat qui était tombé au combat. Un des soldats avait été se renseigner auprès de l'église pour qu'un convoi retourne le corps à Naraya.

Une fois que le déjeuner fut terminé, David et Nathant se levèrent et il prirent le chemin de la sortie. David regarda le soleil qui avait pris un peu de hauteur, mais la matinée était encore jeune. Le soleil éclairait encore un peu de son orange matinal et il y avait une faible brume sur l'ensemble de la plaine autour du village. Les deux hommes se dirigèrent en direction du forgeron. Au début, David croyait qu'il était trop tôt, mais quand il entendit les coups de marteau typique d'un forgeron, il fut rassuré.

David poussa la porte et il entra dans la forge en premier, suivit par Nathan

Aprés le petit déjeuné bien mérité, David et Nathan se dirigèrent vers la forge. Ils y trouvèrent le forgerons, ce qui est assez normal en fait...

Un homme imposant, un homme de métier a n'en pas douter...

"Bonjour a vous... Euh nous sommes ici pour... Pour vous donner un petit travail... Un travail un peu particulier..."

Nathan ne savait pas par où commencé, et puis... Que devait il demandé comme travail?? Il savait juste qu'il devait faire forgé deux anneaux, mais... Les détails, les matérieux utilisé, les délais, le prix et toute autres choses utilie a savoir et a donner comme renseignements, tout cela il ne le savait pas...

Nathan regarda son compagnons, qui avec lui était entré et qui lui devait savoir tout cela...

( Le Roi a donné un document concernant les anneaux...si je me rappel bien...)

[Oui je sais que nous avons recus un document, mais je pensait que c'était David qui l'avait sur lui... Pas grave, je viens de vérifier, c'est bien a Nathan que le Roi a donné le document en question... lol]

Nathan regarda David, qui lui même regardait Nathan... Nathan ne comprenait ce que voulait dire les geste de Sir Cartier?? Puis une étincelle eclaira son cerveau...

"Le document du Roi..."

Nathan l'avait pensé tellement fort que les mots sortir tout seul de sa bouche a son grand étonnement...

"Veuillez nous excusser... Nous sommes ici pour vous amener un document de la plus haute importance... Le Roi lui même nous a charger de cette mission. Je vous remet donc le message Royal contenant l'explication de notre venue... Nous resterons a votre disposition si vous désirez répondre a ce message..."

Nathan sortit une petite serviette de cuir de sous sa blouse, celle-ci contenait différent plis, dons celui pour le forgeron...

Voyant que David n'avait pas rien de mieux à faire ici que de regarder Nathan passer la commande, celui-ci se retira lentement, laissant Nathan s'occuper avec cette mission du roi. De toute façon, il ne pourrait rien faire pour aider Nathan dans cette tâche.

Il referma donc la porte et il se mit à se promener dans le village. Il se demandait si ce qui s'était passé hier n'avait été qu'un mauvais rêve ou bien si tout s'était passé réellement. Est-ce qu'il avait vraiment revu Eléonore ou bien s'il avait subit un coup de chaleur? Il ne saurait dire. Mais, où pouvait-elle bien être à cet instant précis. David songea qu'elle n'avait vraiment été un lève-tôt, donc peut-etre, à l'heure qui est rendu, elle doit être à sa maison encore, préparant un petit déjeuner pour elle, son mari et ses enfants.

C'est vrai, elle avait surement une famille. Si David s'y rendait, peut-etre pourrait-il la rencontrer, rencontrer le mari d'Eléonore, celui qui lui a volé son trésor. David devait y aller.

Il arrêta un passant dans la rue et il demanda la maison d'Eléonore. Rapidement, il obtint réponse et il remercia le passant. Il parcourut, pratiquement aux pas de courses, la distance qui le séparait de la maison. Il arriva devant la porte et il s'apprêta à cogner

Nathan regarda le fort'homme lui tendre la main... Une grosse main... Pas grosse de chair, mais plutôt de muscle... Une main de travailleur...

"Eh bien voilà qui est une bonne chose de faite... Demain aprés le couché du soleil..."

Nathan avanca sa main et serra celle du forgerons, espérant que celui-ci ne la lui briserais pas...

Puis il sortit, et s'apercevant que David n'était plus avec lui, il retourna au petit muret de la veille et se mit a écrire un petit message a Alice...

La journée de Nathan avait été assez calme...

Aprés sa rencontre au petit matin avec le forgeron, il s'était retirer pour écrire un petit mot a Alice... De simples mots pour la rassurer et pour lui assurer son amour malgrés la distance et le temps. Le message fut mis dans un petit receptable prévus a cet effet, accroché au pigeon.
Nathan lacha celui-ci et le regarda s'envoler...

Puis, il allat voir les hommes qui l'accompagnait, il prit de leur nouvelle, s'assura qu'ils étaient bien logé et bien nourrit...

Nathan tournait en rond... Rien a faire, David n'étantpas réaparus, Frank toujours pas revenus... Il ne pouvait qu'attendre le soir venu...

Le soir venu, David arriva à la forge et il cogna deux grands coups à la porte. Il espèrait y voir Nathan

Ça tombait bien car Nathant venait tout juste de revenir pour saisir le colis qu'il devait apporter. David regarda à l'extérieur de la ville pour ensuite regarder Nathan. Il lui dit:

- Demain, avant le lever du soleil, nous partons. Petit déjeuner à l'auberge et départ par la suite.

David fit un signe de la tête à Nathan pour qu'il comprenne et il quitta pour retourner se promener dans la ville. David savait que Nathant était un professionel et qu'il comprennait parfaitement l'enjeu de ce message. Il ne doutait pas du tout qu'il échouerait à la tache.

Nathan avait récupérer les alliances que le forgerons avait, comme promis, terminé le jour même. Une bonne chose de faite puisque plus rien ne les retenait maintenant ici. Sauf peut être que Frank n'était pas encore revenu.

On frappa a la porte de Nathan, celui-ci ouvrit et vu David. Il voulu l'invité a entré, mais le soldat avait d'autre projet, et rapidement, il déclara que la nuit serait courte, que le déjeuné serait rapidement prit et que la route ils reprendraient de bonne heure. Puis il repartit...

Nathan ne connaissait que peu David, mais il voyait bien que quelque chose le travaillait, que quelque chose lui trotait dans la tête. Peut être que leur nouvelle amitié pourrait aider les deux hommes a revenir sain et sauf de cette mission... Peut être...

Nathan se décida a dormir tôt pour être en forme cette nuit. Il donna avant tout les instruction au reste de la garde pour que tout soit prêt pour partir avant l'aube, et il demanda a l'aubergiste de les réveillé tôt avec un petit déjeuné digne de se nom...

Au petit matin, alors que le soleil n'était pas apparu à l'horizon, David était installé confortablement dans une chaise de l'auberge, se faisant servir son petit déjeuner. L'aubergiste lui dit qu'il avait fait réveiller ses amis pour ne pas qu'ils soient en retard. Satisfait, David acquiesa un sourire et il s'attaqua ensuite aux saucisses et au oeufs qu'il avait demandé.

Il avait si faim, lui qui avait à peine eut le temps de fermer l'oeil cette nuit. Tant de chose à penser et si peu de temps pour les faire. Mais, David allait partir d'ici le coeur un peu plus léger, impatient d'y faire un retour.

David prit une gorgée de son verre de lait qu'il avait demandé et il entendit des bruits de pas dans les escaliers. Il esperait qu'il s'agirait de Nathan et des soldats.

Au petit matin, Nathan fut réveillé par l'aubergiste. Il entreprit de se rafraichir le visage et de s'habiller, puis rassemblant ses affaires, il quitta la chambre pour se rendre dans la salle en bas.

Là, il trouva David déjà installé qui en profitait pour prendre un copieux déjeuné.

Nathan s'installa en face de celui-ci et pratiquement de suite, il vu arrivé devant lui une assiette bien garnie. Il entreprit de mangé...

"Nous allons profiter de la fraicheur de la matinée pour avancer le plus possible, le temps semble clément ce matin, autant en profiter..."

Les soldats se joignirent au deux compagnons, précisant a ceux-ci que tout les préparatifs pour le départ avait été fait et qu'ils pouvaient y aller dés le déjeuner terminé...

[i]C'est d'un air sombre que Guedowen, parcourat la route menant au village. Sa Robe de Druide et sa démarche grave ne trompait personne sur son état. La religion de la GrandeDéesse se perdait. Un certain Messie prétendant être Dieu avait bouleversé le grand équilibre instauré par es Druides et les Prêtresses. Le sacré n'était plus. Avallon elle même avat été souillée. ¨Les Moines s'installaient sur l'île qui perdait de son mytére. Même les brumes s'éclaircissaient comme pour signifier que la Déesse se retirait. Chaque jour, les représentant du Christ gagnaient du terrain, piétinant sans le moindre respect les coutûmes les plus anciennes.Guedowen tentait de prêcher la bonne parole. Les rois s'alliaient à la religion tyranique nouvelle. Sur la route, il croisa un fier équipage aux couleurs royales ? Quel roi représentaient-ils ? Avait il été lui aussi perverti par cette foie nouvelle ? Guedowen interpella l'un des hommes qui semblait noble et portait haut son blason
- Noble Seigneur, pardonnez ma témérité mais pouvez vous me dire quel roi vous représentez!

Le déjeuné terminé, comme prévu, David et Nathan, suivient par les quelques soldats, reprirent le chemin vers les collines, là où ils devaient rencontrer les tributs sauvages et témoigner du profond désir du Roi de Naraya a rester en bon terme avec eux...

Sur le chemin, le cortège croisa une silouhette a la démarche grave et a l'air sombre.

Ne prétant pas, au départ, attention a celle-ci, Nathan fut surprit qu'elle l'interpelle pour lui demander quel Roi il représentait.

"Le Roi que je représente?? Mais il s'agit de Démérick de Naraya... Vous êtes sur ses terres en ce moment même..."

Nathan fit s'arreter le petit groupe qui, pour garder les cheveau frais, allait a une allure modérée.

"Je suis le Conte de la Fere et voici le Sieur Cartier... Et vous qui êtes vous?? Et d'où venez vous pour ne pas savoir qui est le Roi reignant sur les terres que vos pieds foulent allégrements? Vous devez voyager depuis longtemps..."

Guedowen semblait revenir de loin. Les paroles employées par le jeune seigneur et son ton le sortirent quelque peu de sa létargie et sa lassitude. La jeunesse et son impétuosité, cette impression que le monde était une terre à découvrir et conquérir. Gueowen l'avait lui aussi connue. Mais à présent, plus rien n'était pareil. Il mumura comme pour lui même
- Démerick de Naraya...

Guedowen ne savait pas. Jamais il n'avait entendu parler de ce roi. L'île Sacrée vivait isolée du monde extérieur. Parfois les Druides et Prêtresses officiant sur Avallon franchissaient les brûmes et allaient prendre des nouvelles du monde extérieur et de ceux qui repérésentaient la Mére Etternelle. Il posa son regard vide sur les deux hommes
- Je voyage depuis bien longtemps en effet. Je viens de l'ïle Sacrée. Je suis le druide Gedowen...savez vous ce qui s'est passé sur Avallon jeune Comte ?