Les appartements royaux

Endroit ou viennent se reposer Le Roi et La Reine.

Le Chevalier s'avança, s'inclina bien bas, ne quittant pas la Reine des yeux.

- Je suis désolé d'avoir fait attendre sa Majesté.

L'homme s'assit sur le lit près de la Reine qui lui rendait le plus beau des sourires coquins. Il ignorait s'il rêvait; comment pouvait-il se trouver auprès de la Reine, nue de surcoit?

Il attendait là, sans bouger, souriant bêtement.

Le chevalier déglutit bruyamment. Il retira une partie de son armure puisqu'il semblait qu'il devait se mettre "à son aise" . Le métal heurta le sol doucement alors que l'homme déposait ses effets à côté du lit. Quand il vit les courbes parfaites de la Reine, il perdit contact avec la réalité. Il se leva et se dirigea vers elle. Il se tenait debout derrière elle et la saisit par les hanches avant de la plaquer contre lui et de faire courir ses lèvres sur son cou.

Il était au point de non retour...

Le chevalier se laissa entrainer dans la folle tornade de sensations que lui apporta leur étreinte...qui les menèrent au lit Royal.

Après le méfait, le chevalier ne fut étrangement pas prit de remords affreux et destructeurs. Il reprit ses affaires et se rhabilla, tâchant de faire vite puisqu'on le chercherait à un moment ou un autre. Il se retourna vers la Reine qui avait l'air satisfait.

Un remord ? Qu'est ce donc que cette chose ? Une notion sans aucun sens, aucune valeur, après tout n'agissait elle pas pour le bien du royaume ?

Allongée sur le lit nuptial, la Reine se remettait lentement de cette étreinte, toute notion de temps ayant disparut, tout c'était enchainé si vite, comme un ouragan aurait pu le faire, elle ne s'était donc pas tromper sur chevalier et pour une fois les rumeurs disaient vrai.

Elle le regarda s'habiller, admirant ses muscles, sa carrure, son corps qui quelques minutes plutôt s'était unis au sien.
Le draps avait retrouvé le contact de sa peau et tout en se couchant sur son flanc elle profitait des derniers instants de cette vue, tournant lassivement entre ses doigts une mèche de sa longue chevelure, elle paraissait rayonnante à présent, belle comme jamais.

Mais ce que l'homme ne savait pas c'est que durant l'étreinte les traits qui lui étaient apparut étaient ceux de Démerick. Même lorsqu'elle n'était pas avec lui c'était son visage qui la hantait et il lui manquait à cet instant cruellement.
Son absence devenait terrible, il lui prennait l'envie de le revoir.

Alors elle se redressa et dissimulant sa nudité s'approcha d'une bassine d'eau claire. Elle jetta un dernier regard à son amant, le gratifiant pour leur échange, puis ne sembla plus s'intterresser à sa présence lui faisant comprendre qu'il pouvait disposer et qu'ils auraient l'occasion de se revoir, une nouvelle occasion pour lui de lui prouver son allégeance.

Elle n'attendait plus qu'entendre la porte de sa chambre se refermer qu'elle puisse ainsi appeller une servante afin de l'aider à s'habiller, la journée était trop belle pour qu'elle ne reste enfermée et il lui restait encore beaucoup de personnes à voir et à charmer...

Quand enfin il quitta la chambre la jeune femme fit entrer une servante et tout en agissant avec sa grace habituel, se laissa habiller d'une longue robe rouge seyante, aux manches amples mettant en valeur sa silhouette, ses cheveux furent tressés et sa couronne prit place sur sa tête, elle s'admira une fois de plus dans ce miroir auquel elle tenait tant, elle se trouvait sublime et tenait à l'être pour le bonheur de son roi. Quand elle eut fini elle fit disposer la camériste et sourir aux lèvres prit la direction du lieu ou se trouvait son obscession.

(appartements royaux --> salle du trône)

----------------------------------------

Gwenaël passa le seuil de la porte de cette chambre royal qu'elle aimait tant... Bien au delà du fait qu'elle y passa beaucoup de temps pour combler sa solitude, celle ci y restait nombre d'heures dans ce lieux devennu un véritable refuge. Puisqu'ici elle pouvait se montrer tel qu'elle était, oublier la convenance et tout le reste.

Cette fois encore lorsqu'elle entra elle s'arrêta une seconde pour respirer cette odeur si particulière qu'elle aimait tant et qui la submergeait à chaque fois qu'elle entrait.

A son départ des servantes avaient du entrer pour ordonner les lieux et ouvrire la croisée si bien qu'une légère brise se permettait d'entrer.
Le lit avait été fait, les rideaux baldaquins tirés, tout paraissait si parfait, si net que Gwenaël avait toujours du mal à entrer de peur de déranger ce travail.
Elle fit quelques pas au centre de la pièce, soupirante...Quelques rayons venaient chauffer la pièce de leur douceur et quelques oiseaux célébraient la saison de leur mélodie.

Tout était parfait... La jeune femme se dirigea alors vers la coiffeuse, son regard croisant celui de son reflet dans le miroir mural, ses yeux n'étaient quasiement plus rouges, son visage avait reprit les traits et la couleur qu'il devait avoir.

Elle resta un instant à se regarder, completement deconnectée de la réalité, en réalité le miroir lui renvoyait l'image d'un être en piteux état moral.
Alors elle se força à sourire et tout parut comme si rien ne s'était passé. Qui aurait pu croire qu'elle avait pleuré ? sans doute personne et c'était mieux ainsi.

Tout en soupirant lassivement elle s'assit devant la console et avec prudence et délicatesse alla chercher au fond du tiroir une petite fiole en verre aux tons de rouilles. Dans cette fiole de 5 centimètre, un étrange liquide était entreposé. Elle détourna le visage de ce miroir, avait elle honte de ce qu'elle s'appretait à faire ?

Elle prit alors du bout des doigts le bouchon de liège et ouvrit le flacon, une horrible odeur s'en dégagea semblable à des herbes fermentés, des herbes qui paradoxalement empecher à la Reine de se compromettre en tombant dans les "joies" de la maternité.

Sans en attendre plus elle avala le contenu, le gout âpre se répendit dans sa bouche puis dans sa gorge lui volant une grimace, c'était infecte certe mais necessaire, l'important étant qu'elle devait garder son secret que personne, pour le moment à part celle qui la lui procurait, ne connaissait.
Décidement le gout était toujours aussi affreux et cela ne s'arrangeait pas même si cela faisait un moment qu'elle en prenait.

Elle devrait allé en chercher de nouveau, puisque le produit commençait à manquer et qu'elle ne pouvait se permettre d'en manquer.
Gwenaël s'approcha de la croisée ouverte et laissa son regard se perdre dans l'hoziron.

Une servante passait par là, elle vérifiait que les chambres étaient toutes nettoyées et bien mise. Un bruit attira son attention, un son de voix...en fait un bruit bizarre, comme quand on se répugne à manger quelque chose. La curiosité l'envahit, comme toute servante se respectant, et elle jeta un regard par l'embrasure de la porte d'ou venait le bruit; La chambre du Roi et de la Reine. C'était impoli, voir carrément déplacé, mais c'était trop tentant. Ce qu'elle vit la fit se raidir. La Reine venait d'avaler le contenu d'une fiole minuscule puis s'était levée et installée à la fenêtre. La servante se détourna, se rongea les ongles un instant, le regard dans le vide, et continua son chemin d'un pas plus pressé. Elle se doutait bien de ce que contenait la fiole, surtout avec les habitude de MaDame...Mais si la Reine prenait un mélange contre la maternité, comment donnerait-elle un héritier au Roi...?

"Ce ne sont pas tes affaires Andaine, oublie tout ça..."

Se répétait-elle en s'en allant vers les cuisines.

Le secret de la Reine était maintenant connu. La servante ne semblait pas vouloir parler, mais sait-on jamais...Quand ce scandale éclatera-t-il?

Comme quoi il ne faut pas laisser sa porte ouverte au château de Naraya, surtout si on cache un secret.

Ce fut une impression étrange, bizzare, comme si dans cette pièce où elle était seule quelque chose ou quelqu'un l'observait...
C'en était même désagréable... Pourtant elle ne bougea pas, calmant sa respiration qui s'était accelérée comme sous l'effet d'un danger... En réalité elle ne se trompait pas tellement, si seulement elle avait su ce qui venait de ce passer, peut être que la prochaine fois elle prendrait le temps de verrouiller la porte.

Elle avait gardé en main le flacon, le resserant plus fort.
Son role de Reine voulait qu'elle donne à son époux un héritier, pourtant quelque chose dans les enfants avaient tendance à la repugner... Un souvenir traumatique de son enfance ou tout simplement n'était elle pas prête, personne ne savait pas même elle, une seule chose était sure pour le moment il n'était pas question pour elle d'être enceinte, pas question de devenir mère.

Il fallait qu'elle le croit, qu'elle s'en persuade tout ceci n'était pas pour elle et puis si jamais c'était le cas, comment cela allait il se passer ? Envisageons un instant qu'elle du procreer... Donner un enfant au roi... Cela voudrait dire qu'elle devrait arrêter ses jeux interdits, se donner entièrement au roi... Enfin quand celui ci serait présent... Non impossible...

Mais elle en oubliait le principal, ce mauvais pressentiement... Tout doucement elle se retourna et s'approcha de la porte. Pas à pas, doucement, aux aguets elle s'avança... Et plus elle s'approchait plus quelque chose d'étrange lui apparaissait, la porte en bois massif, lourde et imposante était entreouverte... Ce n'était quasiement rien et pourtant...

Elle ouvrit alors la porte dans un grand geste, decouvrant derrière........ Rien... Personne... Pas un chat, pas une ombre...
Elle se sentit terriblement stupide, decidement tout ceci commençait à la rendre quelque peu paranoïaque, voila qu'elle s'imaginait être observée... Elle en rit alors interieurement et d'un geste assuré referma la porte dans un bruit sourd.
Sans s'imaginer une seule seconde que cette impression était pourtant justifiée...

Finalement l'après midi passa rapidement, il était dommage de ne pas profiter de cette journée, tout naturellement comme si le destin l'y poussais, la reine sortie en direction des jardins..

(appartements -->> jardins)

------------------------------------------

La marche n'avait pas été très longue jusqu'aux apparements royaux, et pourtant jamais supplice n'avait semblé si douloureux... Prise de nausées, la Reine devait pourtant comme à l'accoutumée, paraitre et ce quoi qu'il advienne, pas de failles ne devaient ressortir, pas de malaises... Et pourtant elle n'avait semble t'il jamais été aussi mal...
C'est à ce moment là que l'on se rend compte à quel point il est difficile de se retenir de courrir... Courrir pour aller vomir...

Alors pendant tout le chemin, ce dédale interminable elle avait serré les dents, d'ou un sourire crispé...
Ne se souciant guère il faut dire des pensées de la princesse, parce que franchement quand on se sent pas bien comme ça, les autres passent après...
Son visage semblait se décomposer à chaque pas pendant qu'un horrible gout lui remontait dans la gorge (burk j'arrête là les details... ).

C'est pour cela que vous imaginez le soulagement quand elle arriva devant la porte de ses appartements, un genre de grand ouffff interieur se laissa entrevoir dans son regard suivie d'un sursaut de malaise...

Il y avait en effet pas trente six milles origines a ce malaise, soit elle avait mal digerée un des plats de la cuisine ( sans remettre en question leur préparation...) soit ses humeurs qui changeaient et pour lesquelles on devrait pratiquer une saignée... Et pourtant la véritée était pire... Enfin pire pour elle...

Aussi devant les appartements la reine s'arrêta un instant devant la porte, s'apprêtant à entrer de dos afin de rester le plus longtemps possible en contact visuel avec Alice...

"Ma chère excusée moi de nouveau... Je vais tenter de vous rejoindre au plus vite..."

Elle tenta de lui adresser un sourire qui fut bien vite effacer, sans vraiment attendre de réponse, je sais c'est indigne de son rang, celle ci entra en tirant la porte derrière elle, allant jusqu'au sceau vide près du lit afin d'y deverser tout son malaise...
Le bruit quant à lui n'y trompait pas...

Démérick avait eu vent du retour de sa femme au château et il en était ravi. Comme à l'accoutumée, il n'avait pas eu le temps de quitter sa salle du trône avant l'après-midi, mais dès qu'il le pu, il se précipita dans ses appartements, espérant y trouver sa belle.

Dans le corridor, un bruit étrange, provenant de la chambre royale, attira son attention. Il croisa Alice qu'il salua d'un signe de tête. Arrivé face à la porte, il comprit que quelqu'un ne se sentait pas très bien de l'autre côté. Il poussa le bois lourd de la porte pour découvrir une Gwenael malade, mais toujours aussi belle. Sa longue chevelure blonde était nattée et lui tombait dans le dos comme une route dorée jusqu'à ses reins. Le Roi s'approcha, à pas feutrés. Pourquoi sa Gwenael était-elle malade? Il se rappela que sa propre mère était très malade lorsqu'elle...non...serait-ce possible?

Après tout ce temps ou rien ne s'était passé, ou l'espoir d'un héritier s'était évanoui...Gwenael serait-elle enceinte? Pourquoi ne lui en aurait-elle pas parler?

-Ma douce, tendre Gwenael...Que vous arrive-t-il?

(Mon ami, nous allons avoir un problème de chronologie, rappellez vous vous êtes allez chercher Alice alors que nous étions dans les jardins tout deux parce que celle ci était sortit sans protection... )